« FACE AU FRONT NATIONAL, NOUS DEVONS INCARNER LA DROITE DES VALEURS » Laurent Wauquiez 

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Royan (Charente-Maritime), Guilherand-Granges (Ardèche), Rillieux-la-Pape (Rhône), Rouen (Seine-Maritime), Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie), Mont-de-Marsan (Landes), Maizières-lès-Metz (Moselle), Venoy (Yonne)... A raison d'un à deux déplacements par semaine, Laurent Wauquiez sillonne nos territoires depuis qu'il est président de notre famille politique.

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« Mon rôle est d'être présent sur le terrain », répète sans relâche le président des Républicains profitant de fêtes départementales et de réunions publiques pour rencontrer ceux qui, adhérents, militants, élus sont « la force vive de notre famille politique ». Mais aussi pour préparer notre mouvement à la campagne présidentielle dès que sera connu le nom du candidat victorieux de la Primaire et « derrière lequel nous serons tous rassemblés dès le 27 novembre au soir », rappelle Laurent Wauquiez.

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Cela, il l'a répété devant plusieurs centaines de militants du Vaucluse réunis ce samedi 22 octobre à Sorgues, tout près d'Avignon, autour d'Alain Milon, sénateur et président de la fédération départementale, Jean-Baptiste Blanc, conseiller départemental et secrétaire départemental, Alain Duffaut, sénateur, Jean-Claude Bouchet et Julien Aubert, députés. Mais aussi de Stéphanie Parry, Patrick Courtecuisse, Michel Terrisse, Jean-François Perilhou et Marc Trousse, délégués de circonscriptions et le responsable départemental jeunes, Jules Ringaud.

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« Vous êtes les premiers de cordée de notre famille ici, dans le département du Vaucluse », assure Laurent Wauquiez aux militants et élus des Républicains qui se battent au quotidien contre les « mensonges » du Parti socialiste mais aussi contre « l'incohérence » du Front national « un parti écartelé entre Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen. Face à eux, les Vauclusiens et les Français ont besoin de Républicains qui aient une voix forte et claire. Ils veulent une droite qui assume ses valeurs. La droite que nous défendons c'est une France qui ne privilégie pas l'assistanat sur le travail, qui n'encourage pas le communautarisme. Mais c'est une France qui affirme l'autorité régalienne », souligne le président des Républicains.

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« Il nous appartient, poursuit Laurent Wauquiez, de retrouver nos valeurs et notre cohérence. Il nous appartient aussi de dénoncer les projets socialistes qui ont plombé la France comme le matraquage fiscal, comme la défiscalisation des heures supplémentaires, comme les droits de succession. Il nous faut impérativement sortir François Hollande et remettre la France à l'endroit tant ce président a affaissé la fonction présidentielle et, au-delà, l'image de la France ».

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Pour autant Laurent Wauquiez n'écarte pas un autre « grand combat » à mener que Les Républicains du Vaucluse conduisent au quotidien, celui contre le Front national ou, plus exactement, les Front national tant les déclarations des Marine Le Pen, Florian Philippot ou Marion Maréchal Le Pen peuvent être aux antipodes les unes des autres.

« Ne vous y trompez-pas. Le Front national est un parti attrape-tout. Il se dit ni de droite, ni de gauche. Il raconte à chacun ce qu'il veut entendre. Le programme de Marine Le Pen c'est celui du Parti communiste. Face au Front national, nous devons incarner la droite des valeurs », indique Laurent Wauquiez qui porte son regard vers l'alternance.

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« Quand nous arriverons au pouvoir, les Français devront voir la différence. Mais revenir au pouvoir cela veut dire faire le travail et tout le travail », prévient le président des Républicains pour qui « la droite ne réussit pas parce qu'elle ne va pas au bout de ses convictions. Il faudra dont être déterminé », assure-t-il. Et, à ses yeux, être déterminé c'est s'appuyer sur des élus qui décident. « Les Français votent, les élus décident et les fonctionnaires exécutent », indique Laurent Wauquiez précisant qu'il faudra revenir sur un certain nombre de lois socialistes « qui ont mis La France la tête à l'envers ».

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Etre déterminé c'est aussi « réhabiliter le travail », « exiger des heures de travail d'intérêt général en contrepartie du RSA », revoir les règles du commerce international pour les pays qui n'ouvrent pas de réciprocité de libre échange dans leur marché intérieur, de pouvoir donner la « préférence à ceux qui donnent du travail localement et embauchent nos enfants... »

Enfin, concernant la crise identitaire, pour Laurent Wauquiez « il ne peut y avoir de liberté pour les ennemis de la République. Il faut prendre toutes les mesures protégeant les Français ». Y compris celles contre l'islam politique « qui teste la République, qui veut faire avancer le communautarisme, qui demande à la République de changer de nature. Non ce n'est pas à la République de s'adapter à l'étranger mais à l'étranger de s'adapter à la République. On ne change pas notre mode de vie », tranche Laurent Wauquiez.